Bruxelles Mobilité sensibilise les usagers de trottinettes électriques
Avec les beaux jours qui arrivent et les vacances d’été à nos portes, les opérateurs de trottinettes électriques attendent un gros pic d’utilisation à Bruxelles et vont gonfler leur offre en fonction. Bruxelles Mobilité saisit l’opportunité de rappeler aux usagers les règles de sécurité à respecter via une vaste campagne digitale.

Selon une étude française récente (6t-bureau de recherche - 2019), 69 % des répondants indiquent que leur principale motivation pour utiliser des trottinettes en free-floating est l’aspect agréable et amusant de l’usage (avant le gain de temps potentiel en terme de mobilité).
Bruxelles Mobilité veut rappeler que la sécurité routière n’est pas un jeu, qu’ il y a des risques importants de chutes et accidents, notamment des risques de traumatismes crâniens (une étude américaine indique le chiffre de 15 % de traumatismes crâniens parmi les blessés graves dus à un accident en trottinette) et qu’il existe des solutions : apprendre à rouler dans un lieu protégé, porter un casque, ne pas se mettre dans les angles morts des bus, voitures et camions, prendre la bonne place sur la voirie, respecter les limites de vitesse (sur le trottoir, ne pas rouler plus vite que la vitesse moyenne des piétons - 25km/h sur la piste cyclable / route).
Selon l’étude française, les usagers feraient 10 % des trajets à plusieurs sur une même trottinette. Cette pratique est tout à fait déconseillée !
Bruxelles Mobilité lance une campagne digitale à partir de ce 21 juin. Via des posts facebook – Instagram – Snapchat qui renvoient vers une page web « conseils » sur le portail de Bruxelles Mobilité. Deux objectifs guident cette campagne : mieux faire connaître aux usagers de trottinette les dispositions du code de la route et les encourager à adopter une attitude préventive.
En parallèle, Bruxelles Mobilité lance à partir du 1er juillet une vaste une enquête sur l’usage de la trottinette (privées ou en libre-service) à Bruxelles. Cette enquête se fera via un questionnaire en ligne qui sera diffusé par les opérateurs, les réseaux sociaux et du flyering en voirie aux usagers. Le scope de l’enquête est de mieux connaître le profil des utilisateurs, de déterminer quel autre mode de transport il remplace et questionner les comportements en matière de sécurité routière.
Camille Thiry